Les relations collectives du travail



Les relations collectives du travail traitent des institutions représentatives du personnel, de la négociation collective des conditions de travail et des conflits collectifs du travail aussi appelés conflits sociaux. L'expression la plus forte d'un conflit collectif du travail est la grève.

Vidéo : l'essentiel des règles régissant les relations collectives du travail



Le droit de grève est un droit reconnu à tout salarié.
C’est un droit à la révolte, de valeur constitutionnelle.

Il est la contrepartie du devoir d’obéissance due à l’employeur, de la subordination née du contrat de travail. Elle est surtout la forme d’expression d’un conflit social, un droit individuel qui s’exprime collectivement.
Aujourd’hui, la grève agit davantage comme une menace et le nombre de journées de grève en France est inférieur à celui d’autres pays occidentaux.

Dans tous les cas, la grève suspend le contrat de travail : l’obligation de rémunérer le salarié est suspendue en raison de l’arrêt du travail.

Le « lock-out », autre forme de conflit social, est interdit en France, tout simplement parce qu’il obligerait des salariés non grévistes à ne pas travailler et porterait ainsi atteinte à la liberté du travail, inscrite elle aussi dans la Constitution française. L’employeur ne peut donc pas décider de fermer l’entreprise en prévention d’un conflit social.

La grève doit entraîner une cessation totale du travail des grévistes. 
Elle peut être de courte durée. 
La grève doit avoir pour objectif la satisfaction de revendications d'ordre purement professionnel (amélioration des conditions de travail, du salaire, par exemple).
La grève doit être collective. Il n'y a pas grève si l'arrêt de travail concerne un seul salarié sauf s'il s'associe à une grève nationale. 
Elle doit être concertée. La grève suppose une volonté commune de cesser le travail dans un but professionnel déterminé. 

Les grèves illicites, celles qui ne sont donc pas autorisées sont :
- la grève perlée qui consiste à ralentir volontairement le travail en diminuant les cadences, 
- la grève du zèle, 
- la grève politique. 
- la grève de solidarité qui ne vise pas à soutenir un salarié de l'entreprise ou à s'associer à des revendications communes à un grand nombre de travailleurs

Salutations numériques
Sophie Cuq


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